Mémoire : la réserve cognitive de notre cerveau ?

Que ce soit par le fait de prendre de l'âge ou à cause d'une maladie neurodégénérative comme la maladie d'Alzheimer, les pertes de mémoire sont plus fréquentes chez les personnes âgées. S'il n'est guère possible de les prévenir, il est cependant possible de compenser les troubles bénins de la mémoire par des mesures simples.
La notion d'une "réserve cognitive" protectrice
Avec l'âge, les troubles de la mémoire affectent d'abord la mémoire dite "à court terme", celle qui enregistre un petit nombre d'informations récentes pour une utilisation immédiate (par exemple
un numéro de téléphone, l'endroit où nous nous sommes garés, là où se trouve notre portefeuille, etc.). Ils touchent également le processus de récupération de l'information : celle-ci est toujours enregistrée mais il est plus difficile d'y accéder à certains moments.
Les personnes qui ont un niveau d'instruction plus élevé et celles qui maintiennent une activité intellectuelle tout au long de leur vie (y compris par les jeux de type mots croisés ou bridge, la lecture, la mémorisation de chansons ou de poèmes, etc.) sont mieux équipées pour compenser ces troubles. Cet effet protecteur du maintien d'une activité intellectuelle est probablement lié au fait que l'activité intellectuelle contribue à maintenir de nombreuses connexions entre les neurones, créant ainsi une "réserve cognitive" dans laquelle les patients peuvent puiser lorsque les premiers troubles de la mémoire se font sentir.

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